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1992-1996: guerre civile destructrice

Malgré le retrait des troupes soviétiques, les combats ne cessent pas pour autant, une guerre civile remplace la guerre contre l'occupant, même la chute du régime de Najibullah, en 1992, ne pacifie pas le pays. S'engage alors une lutte pour le pouvoir entre les vainqueurs du régime communiste, principalement Gulbudin Hekmatyar, le Pachtoune, avec son parti Hezb-i-Islami qui refuse toute concession, Ahmed Chah Massoud, le commandant Tadjik de la Jamiat-i-Islami, Rashid Dostum, l'Ouzbek du parti Jumbesh et le Hezb-i Wahdat, le parti chiite hazara. Ces différents partis s'affrontent pour le contrôle du pouvoir et les alliances sont mouvantes ce qui rend la lecture du conflit d'autant plus difficile. La mobilisation se fait principalement sur des lignes ethniques et la guerre contribue donc à la polarisation des identités communautaires.

La guerre civile est particulièrement destructrice et meurtrière. Kaboul, qui est assiégée pendant presque toute la période, est presque totalement détruite par les bombardements. Les exactions et massacres sont nombreux et toute la lumière n'a pas encore été faite à ce jour sur ces crimes de guerre. De plus, les violences vont conduire de nombreux Afghans à l'exil, principalement vers le Pakistan et l'Iran, s'ajoutant à ceux qui avaient fui l'invasion soviétique et formant ainsi la communauté de réfugiés la plus importante au monde.

Le gouvernement ne contrôle que Kaboul, l'Afghanistan est fragmenté en une série de petits fiefs où des seigneurs de guerre font régner la terreur sur les populations locales. Les routes sont devenues particulièrement dangereuses. Les trafics en tout genre alimentent largement le marché noir et la culture du pavot explose afin de financer les commandants locaux.

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