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Notre Histoire

Fondé par Ehsan Mehrangais en 2001, Afghanistan Demain a alphabétisé plus de 3 000 enfants, permis à 1 700 de ses élèves de réintégrer l'école et donné à 600 adolescents et jeunes adultes des qualifications professionnelles.

Ehsan, l'enfant des rues recueilli par Serge de Beaurecueil

À l'origine d'Afghanistan Demain, il y a l'histoire d'Ehsan Mehrangais, son fondateur, et du père Serge de Beaurecueil. Le dominicain français s'installe à Kaboul en 1968 pour mener des recherches sur la mystique musulmane, mais bouleversé par la situation des enfants dans les rues de Kaboul, il ouvre sa porte à quelques-uns d'entre eux. Ainsi entre 1968 et 1983, il recueille, soigne et remet sur le chemin de l'école une cinquantaine d'enfants dont Ehsan Mehrangais fait partie.

Après l'invasion soviétique, le Père de Beaurecueil et ses « enfants Â» sont en danger car ils sont considérés comme  des espions. Certains des enfants sont même arrêtés et emprisonnés. Serge de Beaurecueil doit finalement quitter Kaboul, tout comme Ehsan qui se réfugie en France.

La naissance des maisons Padars

 En 2001, alors que tous les yeux sont rivés sur l'Afghanistan, Ehsan retourne à Kaboul. Ému par la situation de nombreux enfants contraints de vivre dans les rues de la ville, comme lui autrefois, il décide de faire revivre l’esprit de la « Maison » du Père. Afghanistan Demain était né.

Avec l'aide de deux de ses anciens frères, Razek et Issa, il ouvre des maisons familiales. Ces maisons Padar (père en dari, en hommage à Serge de Beaurecueil, le Padar des enfants des rues de Kaboul) ont accueilli, entre 2002 et 2010, en permanence une quinzaine de garçons âgés de 7 à 15 ans au sein d’une structure qui reconstituait un foyer familial.

Pris en charge au sein de cette « famille nombreuse » par un couple afghan secondé par une intendante assurant les tâches ménagères, les enfants ont été élevés selon le schéma familial qui prédomine en Afghanistan. Outre l’hébergement, l’habillement, l’hygiène et la santé, cette structure familiale leur offrait un cadre de vie qui répondait à leurs besoins sécuritaires, affectifs et intellectuels. Les enfants allaient à l’école publique le matin. De retour à la maison, une éducatrice leur donnait des cours de rattrapage. Ils révisaient également le soir avec le couple de parents.

 

Comment agir?

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L'ouverture des centres d'accueil et la réorientation vers la mission éducative

En 2003, l'association ouvre, en parallèle des maisons, un centre d'accueil de jour qui a pour mission la scolarisation des enfants des rues qui n'y sont pas hébergés mais y font un apprentissage accéléré pour leur permettre de rattraper le retard accumulé.

Petit à petit, le projet évolue et se recentre sur sa mission éducation avec l'ouverture de deux nouveaux centres et la fermeture de la dernière maison Padar en 2010. Aujourd'hui, ces trois centres d'accueil de jour ont pour but de protéger les enfants en répondant à leurs besoins élémentaires, en leur offrant un soutien psychologique et une intégration sociale et économique. Nous souhaitons favoriser l'accès à l'éducation et la réintégration dans le système d'enseignement public, sans oublier de participer à leur développement grâce à des activités ludiques, artistiques et sportives.

 

Pour protéger ces enfants, Afghanistan Demain cherche également à faire entendre leurs voix en informant et en mobilisant l’État afghan et l'opinion internationale sur leur situation et leurs besoins.

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